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Dans le cadre du programme national d’actions pour la qualité de l’air intérieur (PNAQI), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a évalué les risques pour la santé liés à l’exposition aux PM2,5 (particules fines), en particulier aux particules fines PM2,5 (PM 2,5), PM10 et PM (petits aérosols organiques semi-volatils), et à la qualité de l’air en fonction des différents lieux de vie des Français et de la localisation géographique des sources de pollution. Dans un contexte de forte pollution aux particules PM2,5 à l’origine de nombreuses pathologies respiratoires, l’Anses a souhaité réaliser une analyse de la littérature, des avis d’experts, des retours d’expérience et des évaluations réalisées à ce jour afin de mieux cerner les effets sanitaires liés à l’exposition à ces particules et les pratiques à mettre en œuvre.
Qu’est-ce que les particules PM2,5 ?
Les particules sont des particules de taille inférieure à 2,5 microns. Les PM2,5 proviennent principalement des activités industrielles et domestiques (métallurgie, cimenterie, extraction de granulats, fabrication de peintures, papiers...), de la circulation routière (voies urbaines, autoroutes, routes nationales...), ainsi que des rejets de combustion des appareils de combustion de combustibles solides (bois ou charbon).
Qu’est-ce que la pollution de l’air intérieur ?
La pollution de l’air intérieur correspond à l’ensemble des substances et produits polluants émis par les activités humaines, notamment celles de l’habitat.
Ces polluants sont principalement présents dans l’air intérieur à partir des sources de pollution à l’extérieur (métropole ou rurale) : industrie, résidentiel collectif, transport, combustion des appareils de combustion de combustibles solides et bois ou charbon...
Comparaison de la qualité de l’air intérieur
Dans le cadre du PNAQI, l’Anses s’est particulièrement intéressée à la qualité de l’air intérieur (QAI). Les niveaux de pollution à l’intérieur de 25 espaces domestiques sont comparés à ceux de 25 espaces domestiques de 2013. Pour chaque espace testé, le choix des paramètres de mesure utilisés a été fait de façon à ne pas interférer avec la qualité de l’air extérieur. Le choix des paramètres de mesure retenus a été basé sur la connaissance de la pollution extérieure (sources de pollution, qualité de l’air extérieur et température) ainsi que de la pollution intérieure (pollution particulaire, odeurs, bruit, humidité, CO2...) et de la pollution de l’air extérieur (valeurs de qualité).
L’évaluation a été réalisée par un groupe d’experts. Les résultats de l’analyse ont montré des situations très contrastées en fonction des types d’espace testé. Ainsi, la pollution de l’air intérieur est très différente selon que l’on se trouve dans une maison individuelle ou dans une habitation collective.
Risques sanitaires associés aux particules PM2,5 : une évaluation de la littérature
L’Anses a effectué une analyse de la littérature, des avis d’experts, des retours d’expérience et des évaluations réalisées à ce jour afin de mieux cerner les effets sanitaires liés à l’exposition aux PM2,5, de déterminer les pratiques à mettre en œuvre dans le cadre des différents types de bâtiments (logements, commerces, établissements d’accueil, écoles, crèches...) et de la localisation géographique des sources de pollution (sources de pollution extérieures, pollution intérieure et localisation géographique des sources de pollution).
Les résultats de cette évaluation montrent que les particules PM2,5 sont associées à des effets sanitaires significatifs.
Les effets sanitaires les plus fréquemment rapportés sont :
- des fractures des os chez les personnes âgées
- troubles neuropsychiatriques, des troubles de la fonction respiratoire, des pathologies inflammatoires et des pathologies cardiovasculaires
- dommages aux dents et aux réactions cutanées (poison, poussée de fièvre)
- cancerssomatiques, ORL, des voies respiratoires, des poumons et des reins
- maladies respiratoiresasthme, bronchite chroniquepneumopathies infectieusesallergies
- troubles de l’audition (microcéphalie, syndrome de la voix rauque, surdité, acouphènes)
- infections respiratoires (sinusitepneumonieinfections ORL, infections des voies respiratoires hautes et basses, bronchites)
- infertilités, des malformations de l’embryon
- diarrhées, des troubles de la digestionselles liquidesdiabètesobésitéstroubles cardiaquesinsuffisances cardiaquesarythmietachycardie
- troubles de l’endocrinologie (syndrome de Cushing et syndrome de résistance à l’insuline)
- troubles hématologiqueshépatiteshypoglycémiesgrossessesmalformations congénitales (mollets, jambes...)
- troubles neurologiquesmaladies musculaires (myasthénie)
- troubles visuels et des réactions oculaireskératitesinflammation de la rétine)
- démangeaisonsurticairesgonflements de la peau
Avis d’experts
Avis 0328 – Impact des particules sur la santé des femmes en situation de précarité
Les particules sont des constituants de la pollution de l’air qui ont un effet sur la santé des femmes enceintes et des jeunes enfants. Dans le cadre du PNAQI, l’Anses a procédé à une évaluation de la littérature et des avis d’experts, des retours d’expérience et des évaluations réalisées à ce jour afin de mieux cerner les effets sanitaires liés à l’exposition aux particules PM2,5 et de déterminer les pratiques à mettre en œuvre dans le cadre des différents types de bâtiments (logements, commerces, établissements d’accueil, écoles, crèches...
Avis 0221 – Pollution de l’air intérieur et risques pour la santé
Dans le cadre du PNAQI, l’Anses a évalué les risques pour la santé liés à l’exposition aux PM10 (particules très fines) en fonction des différents lieux de vie des Français et de la localisation géographique des sources de pollution. Les résultats de cette évaluation montrent que la pollution de l’air intérieur est très différente selon que l’on se trouve dans une maison individuelle ou dans une habitation collective.
Avis 0215 – Exposition de la population aux particules fines PM2,5 et à l’exposition chronique au CO
Dans le cadre du PNAQI, l’Anses a évalué l’exposition de la population à différentes sources de pollution, en particulier les émissions de CO (contribuant à l’effet de serre), et à l’exposition chronique à ce polluant (polluants organiques, particules fines PM2,5, ozone et NO2). Dans le cadre du PNAQI, l’Anses a réalisé une analyse de la littérature, des avis d’experts, des retours d’expérience et des évaluations réalisées à ce jour afin de mieux cerner les effets sanitaires liés à l’exposition des populations aux particules PM2,5 et à l’exposition chronique au CO.
Avis 0214 – Pollution de l’air intérieur et effets sur la santé des jeunes enfants
Dans le cadre du PNAQI, l’Anses a évalué les risques sanitaires liés à l’exposition aux PM10 (), en fonction des différents lieux de vie des Français et de la localisation géographique des sources de pollution.